Les scientifiques en charge des opérations archéologiques effectuées sur cette épave furent Michel L’Hour/Drassm (1986-1987) et René Ogor (1985).
Coordonnées : latitude : 48.6044, longitude : -4.5616 (voir sur une carte).
Bataiguier
Alpes-Maritimes
Naufrage : xe siècle
Année de découverte : 1973
Années de fouille : 1973 et 1974
Le gisement de cette épave est localisé sous 50 mètres d’eau. Les scientifiques responsables des opérations archéologiques effectuées sur cette épave de navire furent Jean-Pierre Joncheray (1973-1974, 1993) et Marie-Pierre Jézégou/Drassm (1993).
Coordonnées : latitude : 43.5278, longitude : 7.0151 (voir sur une carte).
Bloscon 1
Finistère
Naufrage : iie ou iiie siècle apr. J.-C.
Année de découverte : 2014
Années de fouille : 2014, 2015, 2017
Le responsable des fouilles effectuées sur les restes de cet ancien navire fut Olivia Hulot, avec le soutien du Drassm.
Coordonnées : latitude : 48.7270, longitude : -3.9692 (voir sur une carte).
Capo Sagro 3
au large de Bastia, Corse
Naufrage : vers 180-170 av. J.-C.
Année de découverte : 2014
Années de fouille : 2015 et 2016
Le responsable des opérations effectuées sur cette épave fut Franca Cibecchini, avec le soutien du Drassm.
Coordonnées : latitude : 42.7008, longitude : 9.5006 (voir sur une carte).
Carro 4
Bouches du Rhône
Naufrage : début du xve siècle
Année de découverte : 1968
Années de fouille : 1968, 1971, 1991
Les restes de l’épave gisent à une profondeur entre 10 et 13 mètres sous le niveau de la mer. Les scientifiques en charge des fouilles archéologiques effectuées sur cette épave de navire furent Louis Monguilan (1971) et Florence Richez/Drassm (1991).
Coordonnées : latitude : 43.3151, longitude : 5.0401 (voir sur une carte).
Le patrimoine culturel subaquatique du littoral français
Découvrez les principales épaves de navires ayant sombré sur littoral français, de l’antiquité à l’époque moderne.
En 2001, l’UNESCO a adopté une Convention sur la protection du patrimoine culturel subaquatique, qui inclut les épaves de navires, mais aussi toute trace archéologique immergée depuis au moins un siècle, dans le cadre du droit de la mer et de la protection du « patrimoine mondial culturel et naturel ».
Cette définition vise ainsi deux types principaux de sites historiques et archéologiques : les épaves, d’une part, résultant du naufrage d’un navire en haute mer ou sur la côte, et d’autre part, un ensemble de sites sous-marins – entrées de port, hauts-fonds, bords de route et abris, mais aussi grottes, zones d’estran, sites de cités antiques... – associés à l’activité humaine.
Au-delà des fouilles réalisées sur la côte, comme dans les ports antiques atterris, un grand nombre d’épaves sont découvertes dans le domaine public maritime (eaux territoriales) à proximité de la zone côtière, dans des fonds permettant une exploration aquatique relativement praticable.
Parcourir les épaves découvertes par les archéologues invite à un voyage sur le littoral. Interface privilégiée pour de nombreuses activités humaines (la pêche, le tourisme balnéaire dès le xixe siècle), le littoral est en même temps un lieu géographique et physique particulier, à la fois rare et fragile, et pour cela réglementé et protégé en France par plusieurs institutions, dont le Conservatoire du littoral.