Années de fouille : 1995 et 1996, 1999, 2000, 2008
Les restes de l’épave reposent entre 8 et 18 mètres sous la mer. Les scientifiques responsables des fouilles effectuées sur cette épave furent Michel L’Hour/Drassm (1996, 1999-2008) et Elisabeth Veyrat/Adramar (1999-2008).
Coordonnées : latitude : 48.6716, longitude : -2.0407 (voir sur une carte).
La Sainte Dorothéa
Villefranche-sur-Mer, Alpes-Maritimes
Naufrage : 25 avril 1693
Année de découverte : 1985
Années de fouille : 1985-1990
L’épave est localisée à une profondeur de 72 mètres sous la mer. Le scientifique responsable des opérations archéologiques effectuées sur les restes de cet ancien navire fut Michel L’Hour, avec l’appui du Drassm.
Coordonnées : latitude : 43.6846, longitude : 7.3063 (voir sur une carte).
Le Prince de Conty
Belle Île
Naufrage : 3 décembre 1746
Année de découverte : 1974
Années de fouille : 1974, 1975, 1985
Les restes de l’épave gisent entre 10 et 15 mètres sous le niveau de la mer. Le scientifique responsable des fouilles archéologiques effectuées sur cette épave fut Michel L’Hour, avec le soutien du Drassm.
Coordonnées : latitude : 47.2810, longitude : -3.0710 (voir sur une carte).
Lequin 1 A
Porquerolles, Var
Naufrage : vers 515 av. J.-C
Année de découverte : 1985
Année de fouille : 1985
Le gisement de l’épave est situé entre 3 et 8 mètres sous la mer. Le scientifique responsable des opérations effectuées sur les restes de cet ancien navire fut Luc Long, avec le soutien du Drassm.
Coordonnées : latitude : 43.0127, longitude : 6.2001 (voir sur une carte).
Les épaves de la bataille de la Hougue
Manche
Naufrage : 2 et 3 juin 1692
Année de découverte : 1985
Années de fouille : 1991-1995
Les scientifiques responsables des fouilles archéologiques effectuées sur les restes de ces anciens navires furent Michel L’Hour/Drassm et Elisabeth Veyrat/Drassm (1990-1995).
Coordonnées : latitude : 49.5890, longitude : -1.2284 (voir sur une carte).
Le patrimoine culturel subaquatique du littoral français
Découvrez les principales épaves de navires ayant sombré sur littoral français, de l’antiquité à l’époque moderne.
En 2001, l’UNESCO a adopté une Convention sur la protection du patrimoine culturel subaquatique, qui inclut les épaves de navires, mais aussi toute trace archéologique immergée depuis au moins un siècle, dans le cadre du droit de la mer et de la protection du « patrimoine mondial culturel et naturel ».
Cette définition vise ainsi deux types principaux de sites historiques et archéologiques : les épaves, d’une part, résultant du naufrage d’un navire en haute mer ou sur la côte, et d’autre part, un ensemble de sites sous-marins – entrées de port, hauts-fonds, bords de route et abris, mais aussi grottes, zones d’estran, sites de cités antiques... – associés à l’activité humaine.
Au-delà des fouilles réalisées sur la côte, comme dans les ports antiques atterris, un grand nombre d’épaves sont découvertes dans le domaine public maritime (eaux territoriales) à proximité de la zone côtière, dans des fonds permettant une exploration aquatique relativement praticable.
Parcourir les épaves découvertes par les archéologues invite à un voyage sur le littoral. Interface privilégiée pour de nombreuses activités humaines (la pêche, le tourisme balnéaire dès le xixe siècle), le littoral est en même temps un lieu géographique et physique particulier, à la fois rare et fragile, et pour cela réglementé et protégé en France par plusieurs institutions, dont le Conservatoire du littoral.