L’épave gît à 52 mètres sous la mer. Le scientifique responsable des fouilles effectuées sur les restes de cet ancien navire fut Jean-Pierre Joncheray.
Coordonnées : latitude : 43.3033, longitude : 6.6766 (voir sur une carte).
Mortella 3
Saint-Florent Haute-Corse
Naufrage : xvie siècle
Année de découverte : 2006
Années de fouille : 2010 et 2015
Les scientifiques responsables des fouilles archéologiques effectuées sur ce site furent Hélène Bernard/Drassm (2006) et Arnaud Cazenave de la Roche (2010-2015).
Coordonnées : latitude : 42.7070, longitude : 9.2800 (voir sur une carte).
Ouest Embiez 1
Var
Naufrage : premier tiers du iiie siècle apr. J.-C.
Année de découverte : 1995
Années de fouille : 2000 et 2004
L’épave gît par 56 mètres de profondeur. Le responsable des fouilles archéologiques effectuées sur cette épave de navire fut Marie-Pierre Jézégou, avec l’appui du Drassm.
Coordonnées : latitude : 43.0805, longitude : 5.7486 (voir sur une carte).
Ouest Giraglia 2
Haute-Corse
Naufrage : vers 30 à 40 apr. J.-C.
Année de découverte : 2008
Année de fouille : 2008
Cette épave antique est localisée à 34 mètres de profondeur. Les scientifiques en charge des opérations effectuées sur cette épave furent Franca Cibecchini/Drassm (2010-2011) et Jean-Michel Minvielle (2009).
Coordonnées : latitude : 43.0253, longitude : 9.4069 (voir sur une carte).
Pointe de la Luque 2
Marseille
Naufrage : milieu du ive siècle apr. J.-C.
Année de découverte : 1970
Années de fouille : 1971-1974
Les restes de l’épave reposent sous 30 à 40 mètres d’eau. Les scientifiques en charge des opérations effectuées sur ce site furent Jean-Claude Négrel (1971-1974) et Patrice Pomey/CNRS (1992).
Coordonnées : latitude : 43.2659, longitude : 5.2858 (voir sur une carte).
Le patrimoine culturel subaquatique du littoral français
Découvrez les principales épaves de navires ayant sombré sur littoral français, de l’antiquité à l’époque moderne.
En 2001, l’UNESCO a adopté une Convention sur la protection du patrimoine culturel subaquatique, qui inclut les épaves de navires, mais aussi toute trace archéologique immergée depuis au moins un siècle, dans le cadre du droit de la mer et de la protection du « patrimoine mondial culturel et naturel ».
Cette définition vise ainsi deux types principaux de sites historiques et archéologiques : les épaves, d’une part, résultant du naufrage d’un navire en haute mer ou sur la côte, et d’autre part, un ensemble de sites sous-marins – entrées de port, hauts-fonds, bords de route et abris, mais aussi grottes, zones d’estran, sites de cités antiques... – associés à l’activité humaine.
Au-delà des fouilles réalisées sur la côte, comme dans les ports antiques atterris, un grand nombre d’épaves sont découvertes dans le domaine public maritime (eaux territoriales) à proximité de la zone côtière, dans des fonds permettant une exploration aquatique relativement praticable.
Parcourir les épaves découvertes par les archéologues invite à un voyage sur le littoral. Interface privilégiée pour de nombreuses activités humaines (la pêche, le tourisme balnéaire dès le xixe siècle), le littoral est en même temps un lieu géographique et physique particulier, à la fois rare et fragile, et pour cela réglementé et protégé en France par plusieurs institutions, dont le Conservatoire du littoral.