aventure, substantif féminin. Ce qui advient dans le temps, généralement à un individu ou à un groupe d’individus, d’une manière plus ou moins imprévisible. Entreprise remarquable par le grand nombre de ses difficultés et l’incertitude de son aboutissement. Liaison généralement de caractère charnel, frivole, passager.
Époque : xiie siècle.
Étymologie : est tiré du latin vulgaire adventura.
Ce vocable est apparu à partir de 1167, afin de décrire ce qui doit arriver à quelqu’un, le sort, la destinée, ainsi que ce qui arrive inopinément à quelqu’un, ce qui advient par hasard, par accident.
Balancement
balancement, substantif masculin. Mouvement alternatif imprimé à un corps qui s’écarte latéralement ou de bas en haut et inversement de son centre d’équilibre :
Époque : xvie siècle.
Étymologie : a pour origine le français « balancer ».
Le vocable a été employé dès 1542, dans le but de nommer l’état de ce qui est en équilibre de même que l’état de ce qui est balancé.
Borne
borne, substantif féminin. Bloc de pierre, poteau, etc. indiquant la limite d’un champ. Les limites de quelque chose.
Époque : xiie siècle.
Étymologie : est construit sur le latin bodǐna.
Le terme « borne » est apparu dès 1121, et il désignait une pierre plantée en terre pour servir de limite de même qu’une limite, un terme.
Cadence
cadence, substantif féminin. Rythme résultant de l’accentuation de certaines syllabes, et marquant la répartition des éléments d’une phrase. Succession régulière de sons, de gestes, de mouvements ou d’événements.
Époque : xvie siècle.
Étymologie : est construit sur l’italien cadenza.
Le mot « cadence » a été utilisé vers 1520, dans le but de décrire la répétition de sons ou de mouvements qui se succèdent régulièrement ainsi qu’une conclusion.
Cadet
cadet, adjectif et substantif. Qui est né après l’aîné, qui est le deuxième, ou le plus jeune.
Époque : xviie siècle.
Étymologie : vient du provençal capdel.
Le terme « cadet » est apparu vers 1671, et ceci pour décrire celui qui vient après un autre frère, par ordre de naissance ou bien le dernier fils ou la dernière fille d’une famille.
Application culturelle pour la Semaine de la francophonie 2023
Date, siècle, sursis... Avec l’application « À tous les temps ! », découvrez l’origine et la signification des mots les plus incongrus pour exprimer les heures, le temps et les saisons, du latin au français moderne, en passant par les dialectes ! Un glossaire thématique de la langue française proposé à l'occasion de la Semaine de la francophonie 2023.
Des centaines de mots, dans la langue française, servent à parler du temps : écoulement des longues minutes de l’attente, vanité d’une vie qui passe, temps géologiques, époques et calendes, cycles et répétition, saisons, avenir… Ce « milieu homogène » au sein duquel évoluent les êtres au fil d’une succession d’instants, sorte de « lieu » indissociable du mouvement, a fait déployer par l’homme un arsenal d’outils, d’instruments et de concepts pour tenter d’en capturer la réalité. Clepsydres, automates, cadrans solaires, horloges atomiques, calendriers : à la logorrhée des mots du temps répond une panoplie de dispositifs de mesures et de décomptes de toutes les durées possibles, des plus brèves aux plus étendues.
Mais le temps, par un curieux retour au sens latin originel, tepor, c’est aussi le climat, la température de l’atmosphère. Temps maussade, temps de demoiselle, temps de chien ou de cochon, « gros temps » de la marine… Le temps décrit et énonce, à travers tout le panel de son riche lexique, les aléas du microcosme terrestre, de ses heures et de sa météorologie.
L’application « À tous les temps ! » propose de découvrir, au gré d’un catalogue lexical, les notions et les choses associées à la temporalité et au mouvement du monde.