Histoire | Le 7 juin 2024, par André Roussainville. Temps de lecture : dix-sept minutes.
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Histoire | Le 7 juin 2024, par André Roussainville. Temps de lecture : dix-sept minutes.
Canal maritime en Égypte
Le canal de Suez est une voie de communication maritime majeure entre la mer Méditerranée et la mer Rouge, construite à la fin du xixe siècle par le percement de l’isthme séparant ces deux mers. En gestation dès la période de la Campagne d’Égypte (1798-1801), et inauguré le 17 novembre 1869 après dix ans de travaux, le canal acquiert rapidement une importance centrale dans le commerce mondial en offrant une route maritime alternative au contournement de l’Afrique par le cap de Bonne-Espérance.
Inauguré le 17 novembre 1869, le canal de Suez traverse l’isthme du même nom de la ville de Port-Saïd, en mer Méditerranée, jusqu’à Port-Tawfīq, près de la ville de Suez en mer Rouge. Construit en dix ans sous la direction du diplomate Ferdinand de Lesseps, ce canal à niveau (sans écluses) traverse la dépression des lacs Amers reliés par des cuvettes et longe les contreforts rocheux qui séparent le bassin du Nil de la mer Rouge jusqu’au golfe de Suez.
L’idée d’une voie maritime entre mer Rouge et Méditerranée remonte à la haute antiquité, au cours de laquelle un « canal des Pharaons » reliait le Nil aux lacs du nord du golfe de Suez (actuels lacs Amers), à travers la vallée de l’oued Toumilat. Encore employé sous la domination romaine, ce canal sera abandonné à l’époque byzantine. La redécouverte de cette voie maritime au xixe siècle suscite l’engouement de scientifiques, dont les saint-simoniens menés par Prosper Enfantin, qui créeront une Société d’études du canal de Suez avant d’être écartés du projet.
Route stratégique, le canal de Suez a régulièrement été au cœur d’enjeux diplomatiques et juridiques, qui remontent à l’opposition des Britanniques, durant les premières années de l’élaboration du projet, au milieu du xixe siècle. L’histoire du canal au xxe siècle sera également marquée par de nombreuses opérations militaires dans la région, affectant son statut international et interrompant parfois le trafic pendant plusieurs années. En 1956, la nationalisation du canal de Suez par le président Nasser inaugure un quart de siècle de conflits violents, qui placent notamment cette voie maritime au coeur du conflit israélo-palestinien. À partir de 1978, les accords de Camp David et le traité de paix signé l’année suivante entre Israël et l’Égypte contribuent à un apaisement des tensions régionales.
Régulièrement modernisé au cours de son histoire, le canal a connu d’importants élargissements et une augmentation de sa profondeur par des travaux de dragage, qui donnent aujourd’hui à ce canal long de 164 kilomètres une largeur minimale de 60 mètres et un tirant d’eau de plus de 10 mètres. Sa sécurisation, par la consolidation des talus, et les aménagements d’installations portuaires ou de zones de croisement ont eux aussi contribué à renforcer sa position centrale dans le commerce maritime mondial.
Au xxe siècle avant notre ère, les pharaons égyptiens aménagèrent une voie d’eau entre la ville de Bubastis (actuelle Zagazig), située sur le Nil, et les lacs du nord du golfe de Suez, à travers la vallée de l’oued Toumilat. Ce canal, utilisé sous la domination romaine, fut abandonné à l’époque byzantine. En 643 après J.-C., durant la conquête de l’Égypte par les Arabes, le calife Amr ibn-al-As fit restaurer l’ancien « canal des Pharaons » entre le Nil et la mer Rouge, afin de transporter en Arabie le blé d’Égypte.
Neuf siècles plus tard, en 1504, les marchands vénitiens, en lien avec le sultan égyptien, envisagèrent la réouverture de la route maritime du golfe de Suez. Ce projet fut abandonné après la conquête ottomane de l’Égypte en 1517.
À la toute fin du xviiie siècle, le gouvernement du Directoire organisa l’expédition d’Égypte, qui fut menée en 1798 par Napoléon Bonaparte. À cette occasion, plusieurs savants furent chargés d’étudier la possibilité de percer l’isthme de Suez. L’année suivante, l’ingénieur Jacques-Marie Le Père réalisa un premier relevé topographique, mais en raison d’une erreur de triangulation, il conclut à une différence de niveau d’une dizaine de mètres entre la Méditerranée et la mer Rouge.
Au début des années 1820, Linant de Bellefonds, ingénieur en chef des travaux de la Haute-Égypte, conduisit de nouvelles études concernant le percement de l’isthme. En 1830, le général Francis Chesney remit au gouvernement britannique un rapport démontrant l’égalité de niveau entre les deux mers, concluant à la faisabilité du canal de Suez. Toutefois, la Grande-Bretagne, craignant une atteinte à ses avantages maritimes et commerciaux, enterra le rapport.
En 1832, Ferdinand de Lesseps fut nommé vice-consul de France à Alexandrie. L’année suivante, les saint-simoniens, menés par Prosper Enfantin, arrivèrent en Égypte. Ils projettent eux aussi de réaliser un canal reliant l’Orient et l’Occident. Enfantin présenta son projet au gouverneur Méhémet-Ali, sans succès.
En novembre 1846, Prosper Enfantin fonda la Société d’études du canal de Suez. Alois Negrelli conduisit les études et Paul-Adrien Bourdaloue réalisa un relevé topographique qui rectifia l’erreur sur les différences de niveau des deux mers.
Fin novembre 1854, le gouverneur Mohamed Saïd, succédant à son père, signa un acte de concession donnant à Ferdinand de Lesseps le droit de constituer une compagnie pour le percement de l’isthme de Suez. En janvier 1856, Mohamed Saïd approuva les statuts de la future Compagnie universelle du canal de Suez, rédigés par Lesseps, et établit une nouvelle concession détaillée, garantissant l’exploitation exclusive du canal maritime pour un siècle. En juin, une Commission internationale se réunit à Paris pour mener les dernières études. Lesseps rejoignit cette commission, mais les saint-simoniens de la Société d’études du canal de Suez furent exclus du projet. Pietro Paleocapa fut chargé par Lesseps de conduire une étude sur l’ensablement des ports. En décembre, la Commission publia un rapport détaillant le futur canal, incluant des plans réalisés par Bellefonds et Negrelli.
Le 5 novembre 1858, la souscription des actions du canal de Suez fut ouverte. Le 15 décembre, la Compagnie universelle du canal maritime de Suez fut fondée, société égyptienne ayant son siège à Alexandrie et administrée à Paris. Son objectif était de réunir des participations internationales pour financer les travaux. La même année, les Britanniques obtinrent l’opposition de l’Empire ottoman au projet de Suez.
Malgré cette opposition, les travaux du canal de Suez furent inaugurés le 25 avril 1859 à l’emplacement de la future ville maritime de Port-Saïd, à l’embouchure méditerranéenne du canal. Le 7 mai, un décret impérial autorisa l’existence en France de la Compagnie de Suez. En quelques mois, le chantier accueillit plus de 1500 ouvriers.
En 1861, les travaux de creusement d’un petit canal annexe commencèrent, reliant Le Caire au lac Timsah à travers l’oued Tumilat. En décembre, face à des difficultés de main-d’œuvre, Saïd Pacha ordonna la mobilisation de 20 000 jeunes ouvriers. L’année suivante, un canal d’eau douce allant du Vieux Caire à l’actuelle ville d’Ismaïlia sur le lac Timsah fut achevé. Ce canal à écluses, semi-navigable, facilita l’approvisionnement du chantier et fournit de l’eau à la région. Le 18 novembre 1862, le percement du canal de Suez atteignait le lac Timsah.
En 1863, Mohamed Saïd Pacha mourut. Le 18 janvier, Ismaïl lui succéda et tenta de renégocier la concession accordée à la Compagnie de Suez. L’année suivante, le 6 juillet, une sentence de Napoléon III mit fin à la corvée (travaux forcés) pour la construction du canal et retira à la Compagnie de Suez la possession des terres cédées lors de la première concession, en échange d’une indemnité de 84 millions de francs.
Durant l’été 1865, une épidémie de choléra éclata, provoquant la fuite de nombreux ouvriers du chantier. En février 1866, l’Égypte et la Compagnie conclurent une nouvelle convention fixant les conditions définitives d’exploitation du canal de Suez. En mars, le sultan ottoman Abdülaziz approuva ces nouveaux statuts et autorisa officiellement les travaux de Suez.
Le 15 août 1869, la jonction des deux mers fut réalisée. Johann Strauss fils composa à cette occasion une Marche égyptienne, créée à Pavlovsk près de Saint-Pétersbourg le 6 juillet. Le 17 novembre 1869, l’inauguration officielle eut lieu : l’impératrice Eugénie longea le canal à bord de l’Aigle, un yacht de 90 mètres, suivie des administrateurs de la Compagnie à bord du Péluse, de la Compagnie des Messageries maritimes, et d’un cortège de soixante-dix-sept navires de différentes nationalités qui atteignirent la mer Rouge le 20 novembre. Des festivités furent données pendant trois jours par le khédive Ismaïl.
Après l’inauguration officielle du canal de Suez en 1869, les travaux se poursuivent jusqu’en 1871. Durant ces deux premières années, la fréquentation du canal est plus faible qu’escomptée par la Compagnie, avec moins de deux navires par jour en 1870, ce qui entraîne des difficultés de trésorerie. À sa mise en service, le canal offre une profondeur de 7 à 8 mètres et une largeur utile de plus de vingt mètres.
En 1873, un conflit diplomatique et commercial éclate concernant les droits de transit et le mode de calcul du tonnage facturé. Une Commission internationale du tonnage est convoquée à Constantinople par le sultan, établissant un nouveau tonnage officiel et un certificat de tonnage spécifique au canal de Suez. Deux ans plus tard, en 1875, des difficultés financières contraignent le khédive Ismaïl à céder la part égyptienne des actions du canal. La Grande-Bretagne se porte acquéreur le 25 novembre, obtenant ainsi près de la moitié des actions du canal.
En 1880, le trafic sur le canal connaît une augmentation rapide, et les actions s’envolent. Les navires anglais représentent alors près de huit dixièmes du trafic commercial. Deux ans plus tard, en 1882, l’Égypte est occupée par les Anglais suite au soulèvement nationaliste d’Ahmed Urabi. En 1885, face aux craintes suscitées par l’occupation britannique, une Commission internationale pour le libre usage du canal de Suez se tient à Paris, réunissant dix pays. Un projet de traité est adopté à l’unanimité le 13 juin.
La Convention de Constantinople fut signée le 28 octobre 1888 par les principales puissances maritimes, après trois ans de négociations. Reprenant le projet préparé à Paris, cette convention définissait le régime juridique du canal, garantissant le libre passage, l’égalité économique et la sécurité technique pour toutes les parties. Est aussi établie la neutralité du canal : à la fin de la décennie suivante, lors de la guerre hispano-américaine, l’Égypte refusera ainsi le passage des navires de guerre espagnols en vertu de la neutralité du canal de Suez. En 1889, le trafic maritime sur le canal de Suez atteint le double de ce qu’il était en 1881.
En 1904, l’accord franco-britannique du 8 avril (« Entente cordiale ») est signé. La guerre russo-japonaise débute en février de la même année, l’escadron de Nebogatov passant par Suez en 1905 pour atteindre l’océan Indien.
En 1906, l’incident de Denshawai a lieu, suivi en 1910 de l’assassinat de Boutros Ghali. Avec le début de la Première Guerre mondiale en 1914, la Grande-Bretagne dépose le khédive et proclame un protectorat britannique sur l’Égypte le 18 décembre. Le 28 janvier 1915, la première offensive de Suez voit les forces ottomanes, appuyées par l’Allemagne, tenter de s’emparer du canal.
En 1922, la Grande-Bretagne abolit son protectorat et l’Égypte devient un État souverain indépendant, le Royaume d’Égypte, bien que le pays demeure sous la dépendance anglaise. En 1935, débute la seconde guerre italo-éthiopienne, suivie en 1936 par le traité anglo-égyptien du 26 août, qui scelle une alliance entre l’Angleterre et l’Égypte, tout en permettant au Royaume-Uni de conserver le contrôle et la protection du canal.
En 1939, la Seconde Guerre mondiale commence, avec l’invasion italienne de l’Égypte en septembre 1940 et la seconde bataille d’El-Alamein en 1942, qui voit la victoire des Alliés.
En 1945, la Seconde Guerre mondiale prend fin avec la capitulation du Troisième Reich et de l’empire du Japon. Trois ans plus tard, la création de l’État d’Israël entraîne le début de la guerre israélo-arabe, et en 1949, l’Égypte ferme l’accès du canal à Israël et aux navires commerçant avec Israël après la signature des accords d’armistice israélo-arabes. En 1951, le Premier ministre égyptien Mustafa Nahas dénonce le traité anglo-égyptien de 1936, et un canal dérivé est mis en service pour fournir une zone de croisement supplémentaire.
En 1952, un soulèvement contre la monarchie égyptienne mène à la déposition du roi Fārūq Ier et à la proclamation de la république d’Égypte avec Mohammed Naguib comme premier président. En 1954, l’Angleterre et l’Égypte signent un accord pour le retrait progressif des troupes britanniques de la zone du canal de Suez. En 1956, le colonel Nasser devient président de l’Égypte et annonce la nationalisation de la Compagnie du canal de Suez. Ce geste entraîne une intervention militaire d’Israël, de la France et du Royaume-Uni, et le canal reste bloqué jusqu’à sa remise en état par les Nations unies, rouvrant en avril 1957.
Le 24 avril 1957, l’Égypte s’engage devant l’ONU à respecter la convention de 1888 et à faire arbitrer les conflits devant la Cour de justice internationale de La Haye. Le canal rouvre à la navigation, bien que l’Égypte interdise le passage des navires israéliens. En 1967, la guerre des Six Jours commence et l’armée israélienne occupe la péninsule du Sinaï, entraînant la fermeture du canal de Suez pendant huit ans. La mort de Nasser en 1970 est suivie en 1973 par la guerre d’Octobre, qui voit l’Égypte prendre d’assaut le canal de Suez.
Le 18 janvier 1974, Israël et l’Égypte signent un Accord de dégagement des forces, et en 1975, le canal de Suez rouvre après des travaux de déminage. En 1977, l’oléoduc Sumed est inauguré, et les accords de Camp David sont signés en 1978, préparant un traité de paix entre Israël et l’Égypte en 1979. Ce traité réaffirme la libre circulation des navires dans le canal de Suez et reconnaît le détroit de Tiran et le golfe d’Aqaba comme voies de navigation internationales.
En 1997, débute la construction du Pont du canal de Suez, fruit d’une collaboration entre l’Égypte et le Japon. Cette infrastructure ambitieuse vise à renforcer les liens entre les deux nations et à faciliter le transit sur le canal. Achevé quatre ans plus tard, le Pont du canal de Suez, également connu sous le nom de pont de l’amitié égypto-japonaise, est inauguré en août 2001. Situé sur le territoire de la ville d’El Qantara, au sud de Port-Saïd, il s’élève à 70 mètres au-dessus du canal et s’étend su .
En 2008, une augmentation des actes de piraterie au large de la Corne de l’Afrique provoque une importante baisse de trafic sur le canal de Suez. Cette situation alarmante incite l’Organisation du traité de l’Atlantique Nord (OTAN) à lancer une opération maritime de grande envergure, nommée Ocean Shield, visant à sécuriser la zone. Cette opération se poursuit jusqu’en 2016, démontrant l’importance stratégique du canal.
En août 2014, le président égyptien Abdel Fattah al-Sissi annonce le lancement de la construction d’un canal parallèle de 37 kilomètres sur la rive orientale, entre la ville d’El Qantara et le Grand lac Amer. Ce projet ambitieux est achevé en un an et inauguré le 6 août 2015, marquant une nouvelle étape dans le développement et l’expansion du canal de Suez.
André Roussainville
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Tableau : L’inauguration du canal de Suez (histoire-image.org)
Photographie : Canal de Suez (Égypte). Ismaïlia (geoconfluences.ens-lyon.fr)
Entités nommées fréquentes : Suez, Rouge, Méditerranée, Nil, Pharaons, Égypte, Prosper Enfantin, Ferdinand de Lesseps, Société, Timsah, Compagnie de Suez, Compagnie, Commission, Ismaïl, Paris, Grande-Bretagne, Israël, France, Nasser, Port-Saïd, Canal de Suez.
Politique et institutions | Le 14 novembre 2024, par Urbanitas.fr.
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