Nature et biologie | Le 3 décembre 2021, par Sambuc éditeur. Temps de lecture : sept minutes.
littérature & sciences humaines
Nature et biologie | Le 3 décembre 2021, par Sambuc éditeur. Temps de lecture : sept minutes.
Planète du système solaire
Plus petite planète de notre système solaire (elle est un peu plus grande que la Lune), Mercure est aussi la plus proche du Soleil. Les températures à sa surface varient entre deux extrêmes : avec la proximité du Soleil, les températures diurnes peuvent atteindre les 430°C ; elles descendent la nuit à –180°C du fait de l’absence d’atmosphère. Mercure est aussi la planète la plus rapide dans sa rotation autour du Soleil, accomplissant son orbite tous les 88 jours terrestres.
Avec un rayon de 2440 kilomètres, Mercure mesure un peu plus d’un tiers de la largeur de la Terre (si celle-ci faisait la taille d’une pièce de deux euros, Mercure aurait à peu près la grosseur d’une myrtille).
Elle se trouve à une distance moyenne de 58 millions de kilomètres du Soleil, soit 0,4 fois la distance de la Terre à son étoile. Son orbite très excentrique – en forme d’œuf – fait varier la distance de la planète au Soleil entre 47 et 70 millions de kilomètres.
Elle tourne autour du Soleil tous les 88 jours, voyageant dans l’espace à près de 47 kilomètres par seconde, plus vite que toute autre planète du système.
Mercure tourne par ailleurs lentement sur son axe, et effectue sa révolution tous les 59 jours terrestres. Un jour solaire de Mercure (un cycle jour-nuit complet) équivaut à 176 jours terrestres, soit un peu plus de deux ans sur Mercure.
L’axe de rotation de Mercure n’est incliné que de 2 degrés par rapport au plan de son orbite autour du Soleil : cela signifie qu’elle tourne presque parfaitement à la verticale, et qu’elle ne connaît pas de saisons.
Mercure s’est formée il y a environ 4,5 milliards d’années, lorsque la gravité a rassemblé des gaz et des poussières tourbillonnants pour former une petite planète proche du Soleil. Comme les autres planètes telluriques du système solaire - Vénus, la Terre et Mars -, Mercure possède un noyau central, un manteau rocheux et une croûte solide.
Mercure est la deuxième planète la plus dense du système solaire, après la Terre. Elle possède un grand noyau métallique d’un rayon d’environ 2074 kilomètres, soit environ 85 % du rayon de la planète. Il existe des preuves qui montrent qu’il est partiellement à l’état de fusion. L’enveloppe extérieure de Mercure, comparable à celle de la Terre (constitué du manteau et de la croûte), n’a qu’une épaisseur d’environ 400 kilomètres.
La surface de Mercure ressemble à celle de la Lune; elle est marquée de nombreux cratères d’impact résultant de collisions avec des météoroïdes.
De très grands bassins d’impact, dont Caloris (1550 kilomètres de diamètre) et Rachmaninoff (306 kilomètres de diamètre), ont été créés par l’impact d’astéroïdes sur la surface de la planète au début de l’histoire du système solaire. Présentant de grandes zones sans impact, la surface de Mercure connaît aussi des accidents, dont des falaises de plusieurs centaines de kilomètres de long et s’élevant jusqu’à un kilomètre de haut. Elles se sont élevées lorsque l’intérieur de la planète s’est refroidi et contracté au cours des milliards d’années qui ont suivi la formation de Mercure.
La majeure partie de la surface de Mercure apparaîtrait en gris brun à un observateur. Les stries brillantes qui la parcellent par endroit sont appelées des « rayons de cratère » : elles se forment lorsqu’un astéroïde frappe la surface de la planète. La très grande quantité d’énergie libérée lors de l’impact pulvérise la roche sous le point d’impact ; une partie de ce matériau broyé est projetée loin du cratère et retombe ensuite, formant des traînées de fines particules qui réfléchissent la lumière. Ces stries s’assombrissent lentement sous l’effet des vents solaires.
Les températures sur Mercure sont extrêmes. Pendant la journée, les températures à la surface peuvent atteindre 430 degrés Celsius. Comme la planète n’a pas d’atmosphère pour retenir cette chaleur, les températures nocturnes à la surface de la planète peuvent atteindre à moins 180 degrés Celsius.
Mercure pourrait posséder de l’eau sous forme solide à ses pôles nord et sud, à l’intérieur de profonds cratères où, du fait de l’ombre permanente et de l’absence d’atmosphère, les températures sont extrêmement basses.
Au lieu d’une atmosphère, Mercure possède une fine exosphère composée d’atomes projetés de la surface par le vent solaire et les météoroïdes. L’exosphère de Mercure est composée principalement d’oxygène, de sodium, d’hydrogène, d’hélium et de potassium.
Le champ magnétique de Mercure (qui représente environ 1 % de celui de la Terre) interagit avec le champ magnétique des vents solaires, pour créer d’intenses tornades magnétiques qui canalisent le plasma chaud et rapide du vent solaire vers la surface de la planète.
Sambuc éditeur
Entités nommées fréquentes : Soleil, Mercure, Terre.
Politique et institutions | Le 14 novembre 2024, par Urbanitas.fr.
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