Anonyme
Cantique des cantiques
Traduit de l’hébreu par Louis Segond
Texte traduit de l’hébreu par Louis Segond, et accompagné d’un glossaire. Nouvelle édition en tirage limité. Coll. « Édisolum ». Il s’agit d’une ancienne édition : Découvrir la nouvelle édition.
40 pages, 126×190 mm.
mars 2022 | 9782491181529
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Célébration nuptiale et amoureuse, mêlant les registres de la poésie lyrique et mystique, le Cantique des cantiques est une des pièces les plus célèbres de l’Ancien Testament.
Consultez la nouvelle édition : Le Cantique des cantique (coll. Sambuc)
La célébration de l’amour
Le Cantique des cantiques (en hébreu Shîr ha-Shîrîm, « Chant des chants ») est une des pièces les plus célèbres des Cinq rouleaux, partie du canon biblique qui recueille le Livre de Ruth, les Lamentations, l’Ecclésiaste et le livre d’Esther.
Poème dialogué à deux voix, qui sont celles de deux amants, le Cantique est certainement l’un des plus beaux chants d’amour de la littérature. C’est aussi un des textes de la Bible dont le sens fut l’objet du plus grand nombre d’interprétations, parfois opposées dans de vives controverses.
Le poème du Cantique tire vraisemblablement son origine d’un recueil de chants égyptiens, destinés à la célébration nuptiale ; aujourd’hui encore, il est chanté à l’occasion de certaines fêtes juives.
Le texte français est dû ici au pasteur suisse Louis Segond (1810–1885), auteur d’une retraduction intégrale de la Bible sur les textes grecs et hébreux, publiée à la fin du xixe siècle. L’édition est accompagnée d’un glossaire et de notes, qui guideront le lecteur à travers la richesse lexicale du poème.
Le traducteur : Louis Segond
Louis Segond naît en 1810 à Plainpalais, commune du canton genevois. D’abord étudiant en médecine à l’Académie de Genève, il entreprend des études en théologie auprès de la faculté de théologie de Strasbourg. Il soutient en 1836 sa thèse de doctorat, De la nature de l’inspiration chez les auteurs et dans les écrits du Nouveau-Testament. Enseignant et pasteur, il démissionne de ses fonctions pour se consacrer à la traduction de l’Ancien Testament entre 1864 et 1871 ; nommé professeur d’hébreu à la faculté de Strasbourg en 1872, il achève en 1880 une traduction du Nouveau Testament qui paraît la même année.