Revue littéraire L’Eau-forte no13
La Grâce
Printemps des Poètes 2024
Monotypes de Didier Paquignon. Photographies de Nolwenn Brod. Reproductions de gravures et lithographies anciennes. Ouvrage collectif. Revue littéraire L’Eau-forte.
64 pages, 137×210 mm.
mars 2024 | 9782491181673
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Main qui relève de la chute, puissance qui soulève de terre le danseur ou le saint, retient la sentence au-dessus de la tête du coupable ; l’artiste y puise l’espoir d’émerveiller, et le promeneur quelquefois la rencontre au détour d’un être. À l’occasion du Printemps des Poètes 2024, la revue L’Eau-forte part à la rencontre de la Grâce.
Associée en religion à la faveur et au secours divins, la grâce, « don gratuit », connote aussi au charme des choses, des êtres et des instants. Rencontres, faveurs, chance sont les grâces quotidiennes. La romancière et poétesse biélorusse Aliona Gloukhova et l’écrivaine Alice Moine ouvrent et referment le numéro en évoquant la grâce simple nichée dans les instants humains.
Les danseurs, s’envolant sur la scène, paraissent contraindre leur corps à se détacher de la gravité terrestre. Sur cette grâce du « naturel » qu’inspire un art consommé, le numéro de L’Eau-forte met en avant la voix de Paul Claudel, qui dans un magnifique texte de 1927 évoquait le danseur russe Nijinski.
Joseph de Copertino, patron des candidats aux examens, est aussi connu pour ses nombreuses lévitations et devint ainsi, auprès des aviateurs américains du XXe siècle, le protecteur de leurs vols périlleux. Un texte de Karine Josse sur la vie du saint se joindra dans le numéro à un poème de Victorine B. autour de la grâce du corps lévitant.
Enfin, des textes sur l’art japonais du nô (Israfil Dough) et sur la grâce présidentielle (Sofian Bouzerara), ainsi qu’une merveilleuse nouvelle de Maupassant, compléteront ce riche tableau de la Grâce.